Le tuc de Horno est un modeste sommet assez peu fréquenté comparé au tuc du port de Vielha, son célèbre voisin. Pourtant, en plus d’offrir une jolie vue, l’itinéraire permet de visiter un joli vallon secondaire taillé pour le ski. Dommage que le vent se soit invité pour la journée.
Date: 13/01/2018
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 13 km
Dénivelé positif : 1100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3 h
Temps de descente : 1 h
Conditions et commentaires : nuageux et froid avec vent violent au sommet.
Difficultés : derniers mètres faciles à pied mais plus étroits si on garde les skis.
Accès : entrée nord du tunnel de Vielha (parking au niveau d’une déchetterie 500 m avant l’entrée du tunnel)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Durant la semaine, j’ai plutôt regardé du côté du val d’Aran central comme le tuc des Armèros ou le tuc de Pincèla. Mais Pierre et Gaël sont allés dans le secteur et m’ont fait un retour positif sur les conditions me motivant à aller y faire un tour. Julien est partant et nous convions Fabien pour sa première à ski de randonnée. Nous chaussons dès l’usine d’incinération (1380 m) en suivant la piste puis en bifurquant (panneau, 1442 m) sur un large chemin menant à la cabane deth Pontet (1590 m). Après la passerelle, un invité surprise frappe à porte : le vent ! La neige tourbillonne et la fine couche qui était tombé 2 jours auparavant est totalement balayée et déplacée.
Monter vers l’ouest au plus facile en laissant les traces rejoignant le vallon du port de Vielha. Nous passons une succession de bosses et mamelons avant que le col n’apparaisse enfin. Pierre et Gaël sont passés la veille mais le vent a déjà nettoyé leur trace qui est à peine visible par intermittence. Après une courte descente, nous sommes au pied du col défendu par une pente un peu plus raide où Fabien n’a aucun mal pour ses premières conversions. Au col (2327 m), le vent redouble d’intensité (80/90 km/h). La crête n’étant pas large, pas assez pour moi en tout cas, je laisse les skis et monte à pied au sommet sous de grosses rafales qui font voler des morceaux de corniche. Nous restons seulement 2 minutes au sommet, le temps de constater que le panorama n’est pas dénué d’intérêt. Bien visible, la Forcanada est décidément un hardi sommet qu’importe l’endroit d’où on la regarde. De l’autre côté, la crête des Besiberri donne moins envie dans ces conditions.
Je retourne au col à pied et passe en mode descente tandis que Julien et Fabien me rejoignent quelques minutes après à ski. Nous descendons dans le vallon en restant à gauche. Au début, la neige est plutôt lourde et changeante jusqu’à une jolie combe où elle est restée plus légère. Dans les parties plus pentues, la couche de fraîche se détache facilement. Julien le constate en passant à un endroit plus raide. De retour à proximité de la passerelle, nous tentons de descendre par les bois en suivant le fond du vallon. C’est suffisamment enneigé mais la forêt est par endroit bien dense. Plus bas, après un court passage près du ruisseau, nous regagnons la piste non loin du parking. Après une bonne soupe à Vielha, il est temps de repartir de ce secteur riche en possibilités.