Ce GR de Pays offre un panorama sans cesse renouvelé sur les sommets encore enneigés avec le Haut-Luchonnais au premier plan. Avec un parcours varié, de nombreux animaux rencontrés et un paysage somptueux, la moyenne montagne peut aussi offrir de très belles boucles.
Date: 18/05/2016
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 42 km
Dénivelé positif : 2100 m
Temps de parcours Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 8h
Conditions et commentaires : beau avec quelques cumulus sur les sommets.
Difficultés : aucune.
Accès : Saint-Paul-d’Oueil
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Du village de Saccourvielle, le chemin balisé rejoint la crête près du Cap de la Pène. Dans les bois, nous rencontrons deux biches et la vue s’ouvre progressivement sur la haute-montagne enneigée. Le chemin oscille ensuite de manière agréable, en passant près de deux jolies cabanes (Cabane de Courrau et l’autre non annotée sur la carte). Une dernière montée permet de rejoindre le Sommet d’Antenac (1990 m) qui jouit d’un panorama admirable. Le but était de démarrer par la plus grosse montée (1000 mètres de dénivelé) pour être tranquille.
Pour la suite, cap à l’Ouest. Le chemin rejoint facilement le Port de Bales (1755 m) sous le Mont Né qu’une large piste évite par le Sud-Ouest pour rejoindre le Port de Pierrefite (1855 m). Ayant prévu 42 km pour la journée, nous préférons délaisser les 300 mètres de dénivelé supplémentaires qu’impose la montée au Mont Né. Comme prévu par la météo, le temps est en train de virer au gris sans pour autant être menaçant. Si nous avions suivi intégralement le GR jusqu’alors, nous le quittons temporairement : au port, nous laissons le GR qui redescend au lac de Bordères pour suivre la crête jusqu’au Pic du Lion puis jusqu’au col de Louron. Puis, nous montons au Sommet de Pouy Louby alors que le GR l’évite à flanc par le Nord. Au Port de Pinate (1992 m), retour à la normale.
A cet endroit, il est possible comme l’a fait Philippe Quéinnec (http://philrando.free.fr/Barousse.html#20151107) de rester sur des croupes herbeuses afin d’éviter l’incursion du GR dans la vallée du Larboust. En pleine forme, nous décidons de continuer sur le GR jusqu’à la Cabane des Conques (1620 m) par une superbe descente que nous aurions aimé voir se poursuivre des heures durant. A la cabane, nous manquons involontairement une bifurcation et suivons une piste jusqu’à Jurvielle. Aucune trace de balisage dans le village, seulement des panneaux « Tour d’Espiau-Poubeau » qu’il aurait fallu suivre. Au lieu de ça, à l’aide de la carte, nous empruntons une sente pour retrouver le GR entre Jurvielle et Poubeau. Le balisage réapparaît au dessus de Poubeau.
Après 35 km, la raide montée au dessus de Poubeau est assez difficile : elle aboutit à un promontoire (annoté sur la carte IGN comme « Point de Vue » – 1626 m) après lequel les difficultés sont terminées. En effet, nous contournons une forêt de pin avant d’entamer une longue descente jusque Benque puis jusqu’au creux du vallon. Nous traversons le cours d’eau et remontons rapidement à Saccourvielle pour clore cette belle boucle et profiter d’une bonne tablette Milka aux noisettes. Miam !