Au risque de me répéter, lorsque l’enneigement est haut, le secteur de Bataillence est une valeur sûre comme en témoigne d’ailleurs sa fréquentation. Une boucle agréable, variée et gratifiante pour les débutants.
Date : 2020/01/12
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 13 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h15 pour le pic de Bataillence puis 1h45 pour l’Aiguillette
Temps de descente : 30 min
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : 100 m à 40° pour rejoindre la crête frontière entre les deux sommets.
Accès : entrée nord du tunnel de Bielsa
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Dès le départ nous doublons un grand groupe du CAF. Nous mettons les crampons pour la traversée au-dessus du torrent puis nous rejoignons le pic de Bataillence par la voie normale. À la descente, il reste quelques zones en neige légère mais d’autres parties sont beaucoup plus piégeuses. Au lieu de remonter vers le port de Bielsa, nous poursuivons vers le N pour contourner les contreforts N du pic des Marioules. Nous repeautons et montons dans un vallon secondaire que nous avions déjà emprunté l’année dernière. Un groupe est en train de déboucher au col par la gauche. Nous suivons leurs traces, mettons les crampons pour les 70 derniers mètres à 40° et arrivons sur la crête frontière. Pour arriver sur la crête, il est aussi possible de passer sur la droite : pente de neige moins raide puis court couloir rocheux. Alors que le groupe s’apprête à faire un exercice de descente sur corps mort, nous poursuivons en crampons jusqu’au pic de l’Aiguillette. Nicolas et Lucille continuent jusqu’au col tandis que Emeric et moi partons à ski d’un peu plus haut. Après avoir aidé une skieuse espagnole en difficulté, ne reste plus que la descente classique jusqu’au tunnel.