Visite au pic d’Hautafulhe, fier sommet dominant le lac de Pouey-Laün, avec un retour par le col d’Hospitalet qui constitue alors une magnifique boucle au milieu de ces cimes hardis du pays Toy.
Date : 2023/07/26
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 17 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : pentes raides sous le pic d’Hautafulhe.
Accès : lac du Tech (route fermée l’hiver, voir inforoute65)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Entre le Balaïtous et Gourette, il y a une concentration importante de sommets d’altitude importante, disons supérieure à 2500 mètres, assez difficiles d’accès. Parmi eux, on retrouve par exemple les sommets sur l’arête de Costerillou, l’aiguille Lamathe, le pic des Loups, le pic de Fanlou ou encore la pène Médaa. Ainsi, cette visite au pic d’Hautafulhe, c’est aussi l’occasion de faire quelques repérages du côté du pic de Fanlou et du pic des Loups, pour lesquels je n’ai vu aucune description. Au regard des photos et de la constitution du rocher dans le coin, c’est assez peu étonnant.
Je démarre donc du lac du Tech, traditionnellement décoré de ses quelques pêcheurs. Le chemin qui monte au lac de Pouey-Laün (2346 m) est excellent. Il est fléché au bord de la route puis à une bifurcation peu après le départ. Ensuite, il est très bien marqué et ne souffre d’aucune ambiguïté avec les sections classiques du coin : belle forêt le long du torrent avant une partie plus étouffante dans une végétation abondante avant de respirer à nouveau lorsqu’il repasse rive gauche du torrent au niveau des ruines de la Lie. Peu avant le lac, je quitte le sentier pour monter sur une croupe herbeuse dominant un petit étang. J’avais vu des photos de la crête SO du pic de Fanlou dont le départ est vertical mais la crête NE n’est pas mieux : c’est raide et ça a l’air pourri. Je monte tout de même jusqu’au col entre le pic de Fanlou et le pic des Mongés où cette impression est confirmée. Après un détour facile par le pic des Mongés, sans trop redescendre, je longe la pente d’éboulis au plus près des falaises du pic de Fanlou pour rejoindre la voie normale du pic d’Hautafulhe. Pensant toujours à ce pic de Fanlou, je remarque qu’une vire herbeuse large et semblant bien marquée raye la face S du sommet au premier tiers environ. Je suis allé repérer et la vire peut être raisonnablement rejointe en montant un peu dans le couloir menant au col de Fanlou puis en bifurquant à droite. Or, il est difficile de lire comment rejoindre le sommet ensuite car tout semble raide, peut-être en allant au bout de la vire pour monter ensuite vers la crête ? N’ayant pas envie de grimper du gispet aujourd’hui, et surtout, ni de me faire peur pour ce sommet secondaire, je rejoins la voie normale de son voisin. Sous le sommet, la crête est un peu découpée mais les quelques cairns montrent la voie où il faut à peine poser les mains de temps à autre. Très belle vue, toutefois masquée au S par le pic Arrouy, me permettant d’appréhender un peu le secteur de Gourette que je ne connais pas du tout.
Pour le retour, je me laisse embarquer par des cairns sous la crête SO, qui est le début de la crête des Mongès. C’est raide, humide, et un peu exposé comparé au cheminement facile dans le versant SE du sommet. Je descends ensuite dans la raide pente herbeuse et reste sur une sente d’animaux au-dessus du bon chemin longeant le lac. L’objectif est de me rapprocher du pic des Loups que j’ai longuement observé depuis le pic d’Hautafulhe. Pour l’atteindre, la crête semble raide et difficile. D’ailleurs, le marquage des limites du parc a du être sportif à certains endroits puisqu’il parcourt l’ensemble de la crête des Moungès. Il y a un couloir d’éboulis mais une fois plus proche de ce dernier, il ne semble pas y avoir d’issue raisoinnable pour en sortir. Je ne m’approche pas davantage et rejoins le col d’Hospitalet (2548 m) par le bon chemin cairné. Depuis le col, la perspective change vers le pic des Loups et je n’y comprends plus grand chose : la crête NE semble moins abrupte mais il est difficile de situer le sommet car le point culminant paraît plus proche du pic des Tourettes que la carte ne le suggère. Il va falloir partir à la chasse aux infos… Je bascule versant Migouélou avec une certaine frustration que la descente vers le barrage atténue rapidement : quelle vue somptueuse ! Sans passer par le refuge, l’excellent chemin aux innombrables lacets me dépose au parking. Il reste ensuite 3 kilomètres de route bien longuets jusqu’au parking.