Au départ de l’étang de Soulcem, bien plus calme en septemnre, visite de ces modestes sommets derrière la frontière andoranne, prétexte pour visiter les jolis sites des estanys de Montmantell et de l’Angonella.
Date : 2024/09/02
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 26 km
Dénivelé positif : 1800 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h50 pour le pic de la Burna.
Temps de descente : 2h40
Conditions et commentaires : beau, se couvrant peu à peu.
Difficultés : aucune.
Accès : étang de Soulcem
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Un départ depuis la France pour aller visiter un sommet en Andorre, cet itinéraire s’inscrit dans la lignée de celui du pic de Besali. Avouons-le, en plus d’être plus courte, cette virée depuis Soulcem est également moins sauvage car les stations de ski sont plus proches que derrière le pic de Font Blanca. Depuis la pla de Labinas, le port d’Arinsal n’est pas visible. C’est le port de Racofret qui se situe dans l’axe du vallon. Après presque 4 km de piste, le chemin du port de Rat et du port d’Arinsal s’élève dans le gispet à proximité de la cabane d’Estrets. Seul un poteau en bois signale la bifurcation, le panneau n’est plus présent mais le balisage rouge et blanc est bien visible. Plus haut, il coupe la piste à deux reprises avant de monter doucement le long du ruisseau de Rat. La bifurcation entre le port de Rat et d’Arinsal est discrète : une croix rouge et blanche à côté d’un trait jaune qui prend le relais jusqu’à la frontière. Les cairns sont nombreux et peuvent être utiles en cas de brouillard notamment dans les éboulis qui font progressivement leur apparition.
Après avoir croisé un couple au port d’Arinsal (2730), je bascule vers les étangs de Montmantell. Alors qu’un chemin part sur la droite, je me complique légèrement la tâche en contournant les étangs par la gauche dans des éboulis avant de retrouver le bon sentier ensuite. L’objectif est de rejoindre l’épaule évidente visible plein sud. Pour éviter de perdre trop d’altitude, je quitte le sentier à proximité de la cabane de Montmantell pour faire une grande traversée sous le pic de les Fonts et rejoindre la crête proche d’une grande tourelle en face du pic de Coma Pedrosa. Les pics de la Pala de Coll Carnisser et de les Canals de Montmantell ne sont que deux ressauts insignifiants sur la crête facile où les petits zones rocheuses peuvent s’éviter. Je fais une traversée dans le versant S du pic de les Fonts, déjà connu, pour rejoindre la crête facile et le pic de la Burna. Parfois raide, la descente au col suivant peut demander de poser les mains avant qu’un bon chemin balisé ne mène au pic del Clot del Cavall où je rencontre deux personnes arrivant par deux endroits différents.
De retour au col sous le pic de la Burna, un sentier balisé descend vers le joli site des estanys de l’Angonella, au calme derrière la station d’Ordino-Arcalis. En suivant le balisage, rejoindre le troisième étang puis s’élever vers le col évident entre les pics de Cataperdis et d’Arcalis. À l’approche du col, le terrain devient un peu plus raide et pénible. Dans des barres rocheuses au-dessus de l’estany de l’Angonella, des vautours s’agitent bruyamment. Après un court moment sur le chemin, pour ne pas descendre dans la station et gagner un peu de dénivelé, je le quitte pour une traversée jusqu’au port de Rat. Économie de dénivelé c’est certain, mais économie de temps pas sûr car les éboulis ne sont pas fameux contrairement au chemin qui semble excellent. Du port de Rat (2539 m), je rejoins rapidement l’itinéraire emprunté à la montée puis c’est du classique jusqu’à Soulcem. Je me trempe les jambes au niveau de la passerelle du sentier des étangs de la Gardelle, au même endroit qu’à la suite de notre sortie à ski au Montcalm par le Riufret.