Une journée variée sur tous les plans : des éclarcies aux averses, du bon sentier de Marterat à la descente exploratoire dans le versant est, et énormément d’animaux.
Date : 2024/09/21
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 17 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h50 pour le pic de Soubirou.
Temps de descente : 2h45
Conditions et commentaires : nuageux, averses au plus près de la frontière, éclarcies ailleurs.
Difficultés : pour la descente : sentier sur la carte, inexistant sur le terrain parfois raide, toujours confus.
Accès : Ossèse
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Du hameau d’Ossèse, le sentier du port de Marterat ne souffre d’aucune ambiguïté. Il est plutôt irrégulier en alternant entre passages raides et quelques replats. L’arrivée à la croix de la Portère est sinistre mais nous aimons ça : il commence à tomber quelques gouttes, le versant espagnol n’en finit pas de vomir sa grisaille et la croix est ornée d’un crâne de brebis. Plus haut (1928 m), la bifurcation vers le col de Crusous est plutôt discrète. Le chemin passe un épaulement évident puis descend légèrement au-dessus de la cabane de Crusous.
Au col de Crusous (2209 m), le vent fait son retour. Superbe ambiance dans la combe avec le soleil qui perce les nuages et éclaire le gispet humide. Quelques isards nous regardent depuis la crête du pic de l’Arech. Après un court passage rocheux, la suite est facile jusqu’au sommet. La bonne nouvelle, c’est que nous allons vers les éclaircies. Face à un arc-en-ciel au-dessus des mines d’Anglade, nous longeons parfois à flanc en passant au pic des Maurets puis au pic de Peyrenère. Le pic de Souibirou est tout proche : vue plongeante vers la cabane de Douillous avec un grand troupeau à proximité.
Depuis le sommet, Seb remarque qu’un gros animal marron se promène sous le pic de la Tèse. Difficile à identifier vu d’ici. En nous rapprochant au col suivant, nous constatons que c’est un cerf… L’objectif de cette sortie est d’aller découvrir le chemin noir (IGN) qui descend des ruines des cabanes de Soubirou jusqu’à Ossèse. Autant dire immédiatement qu’il y a énormément de traces d’animaux, mais pas l’ombre d’un chemin. Sur la trace GPS, nous ne devons notre proximité avec le sentier indiqué qu’à l’aide du téléphone. Dans le gispet humide et glissant, nous descendons jusqu’aux ruines indiquées sur la carte. À ma grande surprise, je trouve un crâne de cerf avec ses deux bois (8 cors) !
L’itinéraire bascule dans le vallon de Larpent. Dans une végétation envahissante, nous arrivons à la cabane du Courtal de Larpent, qui n’est qu’une ruine. De nombreux arbres sont grattés par les animaux, notamment des cerfs, dont nous entendons les brames sur le versant d’en face. Nous avons voulu suivre le sentier par acquis de conscience mais à cet endroit, il aurait été plus rapide de descendre droit dans la forêt pour retrouver le sentier de Marterat. Passages confus, orties, girolles et glissades sur les fruits des hêtres rythment notre retour dans le pré sous le parking.
Salut Clément,
Un versant que je connais assez bien. Comme tu dis, confus… Peu de randonneurs et donc beaucoup d’animaux en effet. Un « chemin » au retour que j’ai également emprunté. Le mieux pour descendre du pic de Soubirou est d’atteindre facilement la cabane du Courtalis bien visible puis de descendre à la cabane des chasseurs non répertoriée sur la carte mais extrêmement visible sur Google Earth en limite de forêt. De là, le chemin dans le bois de Fraguès est encore viable et se termine même par un pont sur le ruisseau d’Ossèse.
Salut Philippe,
Merci pour ce bon plan. La cabane des chasseurs était bien visible également depuis l’un des sommets. On s’est demandé ce que ça pouvait être car elle semble grande. Que ces versants devaient être vivants autrefois durant la belle saison !