Journée en solitaire dans le massif de Bassiès pour profiter des pentes modérées menant au cap de Fum. Un portage important de 450 mètres mais qui en valait la peine.
Date : 2023/02/16
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 12 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune pour l’antécime.
Accès : centrale de Bassiès (route non déneigée)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Je n’ai pas vu de panneau indiquant une interdiction de poursuivre sur la route, comme je l’avais lu sur certains récits, je me suis donc garé dans le dernier lacet juste avant la centrale. Après un portage de 450 mètres sur le bon chemin dallé, le barrage de l’étang d’Escalès est bien visible juste après une courte descente d’une vingtaine de mètres. Traverser alors le petit pont en pierre qui enjambe le ruisseau de Bassiès pour monter sur la croupe évidente. C’est à cet endroit que je chausse pour suivre une ancienne trace. Les traces de bâton ne témoignent pas d’une grande fréquentation. Au point 1822, basculer sur un replat un peu plus enclavé où je poursuis vers l’E dans un goulet bien visible. Cheminement agréable pour rejoindre ensuite un secteur plus ouvert face à la crête des rochers de Mouscade et de l’Étang Majeur qui pourrait être aussi un joli objectif. La face N du cap de Fum est désormais bien visible tout comme les belles pointes granitiques précédant le pic de Sauve.
Tandis que je file vers le S pour rejoindre la dernière pente menant à l’antécime, le Valier apparaît à l’O. Je mets les couteaux pour les dernières conversions. Comme j’ai laissé mes baskets au petit pont de pierre, je reste à l’antécime car je n’ai pas envie de parcourir la crête avec les chaussures de ski. Les quelques mètres à pied pour rejoindre l’antécime m’ont suffi. Belle vue de la pique d’Endron jusqu’au massif du Montcalm. Même si le risque 0 n’existe pas et que toute descente, même facile, demande de la concentration, quelle jubilation de se dire qu’il va « suffire » de glisser jusqu’en bas. Je descends par le même itinéraire avec un peu plus d’attention sur la dernière croupe avant de déchausser car les cailloux ne sont pas loin. Descente ensoleillée agréable pour retrouver la voiture. Sur le versant d’en face, l’autre chemin est enneigé et encore à l’ombre, à déconseiller en cette saison.
Bonjour Clément,
De bien belles photos.
Moi, j’ai passé deux semaines ensoleillées dans le Biros, du régal ! M’enfin, à part le chasseurs !
Pas encore fait ce Cap de Fum; lorsque j’étais allé à l’étang de Sigriou, j’avais en tête ce pic mais , en été, j’en avais déjà trop bavé pour atteindre l’étang.
Salut Philippe,
Merci, j’étais dans le Couserans le week-end dernier. Je ne suis pas allé en montagne mais il est vrai c’était un régal ! Le retour doit être difficile je présume.
En effet, depuis l’étang de Sigriou (où je ne suis pas passé), tu aurais eu quelques efforts à faire en + et sans doute en hors-sentier peu roulant.