Sommets assez peu fréquentés à l’ombre de leurs grands et charismatiques voisins aussi beaux à gravir qu’à admirer d’un peu plus loin. Ces trois sommets sont de parfaits belvédères.

Date : 16/06/2019
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 20,5 km
Dénivelé positif : 2100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 4h15 pour le Petit Quayrat
Temps de descente : 2h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : hors-sentier et crête (II) parfois aérienne pour le Petit Quayrat.
Accès : granges d’Astau
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Montée jusqu’aux abords du col d’Espingo avant lequel le GR10 bifurque. C’est bien indiqué et difficile à louper ! Bien tracé, le GR10 traverse à flanc avant d’enchaîner quelques lacets jusqu’à la hourquette des Hounts-Secs (2267 m) où un randonneur au long cours fait une pause. Nous descendons sur l’autre versant avant de monter hors-sentier vers le S une fois à l’aplomb du laquet en contrebas. Après une courte pente raide, nous visons le couloir herbeux évident jusqu’à un col à l’E où la vue s’ouvre les massifs du Couserans et de Sauvegarde – Bacanère.

Depuis la hourquette des Hounts Secs, vue sur l’itinéraire de montée au cap des Hounts Secs (caché à droite).

La crête oscille ensuite : le fil est rocheux et facile mais il est parfois possible de rester à flanc pour essayer d’économiser un peu de dénivelé. Au pied du cap des Hounts-Secs, un petit ressaut donne accès à la crête sommitale herbeuse menant très facilement au sommet. Vue somptueuse et privilégiée sur les 3000 du Luchonnais.

Nous continuons vers le S sur la crête facile avant de traverser vers le col de Sarnès et de monter au « faux » pic de Sarnès (2676 m) dont le sommet fut longtemps occupé par un isard bien visible de loin. Le vrai pic de Sarnès se situe au bout de la crête à 2600 m. Direction ensuite la crête du Petit Quayrat, décidément très esthétique quelle que soit l’orientation. Là encore, la crête oscille assez longuement : un des premiers ressauts peut être un peu plus difficile (II), il faut le gravir en légère ascendance vers la droite. Il est aussi possible de l’éviter en descendant dans un couloir herbeux versant Espingo. La suite des ressauts est ludique, ça passe à peu près partout. Au pied du sommet, nous empruntons tout d’abord la pente de gros blocs versant Espingo avant de rejoindre le fil de la crête jusqu’à une brèche. Nous quittons alors la crête pour un couloir mixte rocher/herbe versant Espingo (un peu de II) où il faut faire attention aux chutes de pierres pour ses partenaires. On rejoint alors la crête tout proche du cairn sommital. Les Crabioules plus beaux que jamais, les Posets dépassent à gauche du pic Jean Arlaud tandis que la pyramide du Grand Quayrat démontre toute son élégance.

Descente par le même itinéraire jusqu’à la brèche où nous descendons un petit couloir neigeux versant Lis pour longer l’ensemble de la crête et gagner ainsi un peu de temps. Nous revenons ensuite sur la crête, récupérons nos bâtons et retournons au pied du cap de Hounts-Secs pour descendre droit vers Espingo dans une pente herbeuse raide et monotone. Heureusement, la vue y est somptueuse sur les lacs et les Spijéoles notamment. De retour sur le sentier du Grand Quayrat, passage par le refuge d’Espingo puis chemin surfréquenté (surtout après le lac d’Oô) jusqu’aux granges d’Astau. De plus en plus de mal avec cette portion…