Modeste sommet, luminosité médiocre à cause du sable saharien mais une journée inoubliable grâce à une rencontre inattendue juste avant le sommet…
Date : 2024/06/08
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 21 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : dégagé avec voile de sable saharien.
Difficultés : aucune.
Accès : Salau (parking plus haut dans un lacet au départ de la piste)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Pas mal d’informations en préambule de ce récit. Tout d’abord, j’avais la lubie de faire la boucle par Salau obligeant à une longue partie sur la route entre Salau et Angouls que j’ai faite majoritaitement en courant. Une boucle plus logique pour éviter la route aurait été : Angouls – Lane Formente – Pic de Montaud éventuellement – Col de Courbe – Col de Pause – Angouls par le GR10 ou des chemins noirs. Ce sera pour une prochaine fois. Avec Julien, nous avions repéré cette combe au-dessus de la cabane d’Auzout lors d’un itinéraire à ski vers le port d’Aula avec un gros point d’interrogation pour la forêt en conditions hivernales (et idéalement à ski). Étant quelques jours dans le Couserans, j’avais en tête le compte-rendu récent de P.Quéinnec pour visiter ce coin sauvage.
Après avoir dépassé Angouls, une piste part sur la gauche deux cents mètres après le village. Assez peu pentue, elle s’élève dans la hêtraie avec quelques lacets. Au dernier lacet, poursuivre 30 mètres pour emprunter un sentier bien marqué sur la droite et balisé avec quelques points oranges. Il fait d’abord une traversée avant de monter plus franchement en bordure d’une forêt de sapins. Après une pente herbeuse à l’orée de la forêt, la cabane d’Auzout (1328 m), isolée, est visible. Je croise les deux personnes qui y ont passé la nuit puis remonte le vallon herbeux constitué d’une succession de ressauts avec quelques sentes. L’itinéraire s’oriente ensuite vers le SO jusqu’au pas des Porcs (1961 m). La crête est parfois étroite mais toujours facile.
Elle s’élargit ensuite avant la magnifique rencontre. Cerise sur le gâteau, non loin, un cerf majestueux semble perdu.
Évidemment, j’ai passé le reste de la descente puis de la journée à penser à cette rencontre. Je continue sur la crête pour aller voir une cabane non indiquée sur la carte mais je ne m’approche pas davantage car il y a une personne et trois chiens, probablement une bergère qui démarre la saison. Je rejoins le chemin en pointillés noirs marqué sur la carte IGN. D’ici, la vue sur le Mont Rouch est somptueuse. Toutes proportions gardées, il semble écrasant et dominant comme peut l’être le sommet des Posets sous certains angles. Supposée passer au ras des barres rocheuses, la sente se perd dans les raides pentes herbeuses et je finis par rejoindre un autre chemin qui traverse jusqu’à retrouver le GR transfrontalier. Je croise une caravane de chevaux qui portent du matériel à la cabane de Pouill avant de bifurquer au point 1350 sur le chemin secondaire balisé en jaune qui reste rive gauche. Peu fréquenté, il permet d’éviter la piste. À la passerelle de Lacouch, je coupe tant bien que mal pour retrouver le parking.
Salut Clément,
J’étais monté par le même chemin que toi dans la sapinière, étonné de trouver un chemin. Je mettais arrêté vers le pas des Porcs (pas de GPS à l’époque) dans le brouillard. J’avais pensé , dans ce décor, à l’ours aussi!
La route en courant, ça ne doit pas être terrible.
Une alternative que j’ai indiqué également à Philippe Q.: remonter le vallon d’Angouls (chemin au départ pour les pécheurs qui disparait petit à petit). A éviter en été (trop d’herbe). Au fond du vallon, ça monte sec mais faisable pour atteindre le Berbéguè.
Salut Philippe,
Merci beaucoup pour les indications, ça aurait fait une bonne alternative en effet. J’y reviendrai pour aller jusqu’au pic de Montaud et rentrer par ce côté là.
Dans le brouillard là-haut, il y a moyen de finir dans des pentes peu recommandables !