Avec un enneigement conséquent et récent, le Mont Né fut un excellent choix : itinéraire en bonnes conditions nivologiques, un peu de dénivelé, belle neige et panorama étendu. Très belle randonnée.
Date: 21/01/2017
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 16 km
Dénivelé positif : 1100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h45
Temps de descente : 1 h
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.
Accès : Bareilles (parking au-dessus du village)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Du parking, suivre la longue piste fléchée qui remonte le vallon en direction du lac de Bordères (ou de Bareilles). Nous passons notamment devant la cabane d’Escampule (1292 m) recouverte par une épaisse et onctueuse couche de neige. Longtemps sous les arbres, cette portion a le mérite de bien mettre en jambe. Aux abords de la bergerie et de la cabane d’Artigue Longue (1538 m), laisser à droite la voie menant au lac et monter en direction du port de Pierrefite (1855 m) entre clairières et sapins. La forêt est gavée de poudreuse, ça promet pour la descente !
Au port, la vue s’ouvre joliment vers l’ouest et le Mont Né est désormais plus proche. Nous remontons la pente le long de la crête NE et ses corniches. La neige a été soufflée par le vent d’ouest mais ça reste bien skiable. Même si nous lui tournons le dos, le panorama prend de l’ampleur au fur et à mesure de la montée : du pic du Midi au Mont Valier, une bonne partie de la chaîne se déroule sous nos yeux. Toute vêtue de blanc jusque bas dans les vallées, c’est grandiose ! Il y a de quoi faire au dessus du lac de Bordères du côté du Montious et du pic du Lion (belles combes).
La descente jusqu’au port face aux sommets est facile et belle. Nous renonçons à remonter vers le sud jusqu’à la Hourgue de la Fousserette et descendons par le même itinéraire sur une neige froide et légère que nous aurions aimé skier au moins 36000 mètres de dénivelé supplémentaires. Malheureusement, nous retrouvons rapidement la piste : assez pentue pour ne pas pousser mais bien cabossée sur la fin, elle nous ramène skis aux pieds à la voiture.