Chouette randonnée à ski, idéale quand la neige est descendue bas dans les vallées et que le risque d’avalanche est élevé. Des prairies, de larges pentes douces et un village au départ, un itinéraire du même genre que le cap de Laubère depuis Ens en vallée d’Aure, entre autres.
Date : 2024/02/29
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 12,5 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 1h40
Temps de descente : 40 min
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.
Accès : route du Tourmalet (parking en bord de route principale au niveau de la bifurcation pour Betpouey)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Une forte perturbation a reblanchi la montagne pyrénéenne qui en avait bien besoin. Du côté de la Pierre-Saint-Martin, il est tombé quasiment 1 mètre à 1800 m d’altitude durant cet épisode. Comme souvent, les cumuls observés forment un dégradé d’ouest en est. Sans aller jusque dans les Pyrénées-Atlantiques, j’opte donc pour la vallée des Gaves, valeur sûre pour le ski et plus proche. Même s’il est possible de se garer à Betpouey, je choisis de stationner sur le large parking au bord de la route principale où plusieurs groupes sont en train de s’équiper. Je n’ai pas eu à réfléchir sur l’itinéraire à suivre : cette sortie est une classique et certain(e)s ne s’en sont pas privé(s)s avec le beau temps de la veille. Sans monter au village, rejoindre un pré sur la gauche et poursuivre plein N au mieux entre bosquets, talus et quelques clotûres sur un enneigement satisfaisant. En passant à proximité des lieux-dits de Barets et Artigaroles, la bonne trace monte agréablement avec le pic d’Ardiden, déjà bien visible à l’ouest.
Massif de l’Ardiden
À la sortie du bois, c’est un grand bain de soleil. La montée est très douce jusqu’à la cabane de Mazouaous (1702 m) après laquelle la pente se redresse légèrement jusqu’à la hourquette du Mont Agut (1977 m). Contrairement aux apparences, le sommet n’est pas tout proche puisqu’il faut suivre la crête facile sur quasiment 200 mètres de dénivelé. Beau belvédère vers le secteur sévère du mont Arrouy, du pic de Maucapéra, du soum de Marraut et du pic de Létious. Le Taillon et les Gabiétous sont bien visibles. Enfin, belle vue vers le massif de l’Ardiden qui étire sa longue crête jusqu’au pic de Viscos. Après avoir discuté avec deux sympathiques luzéens (habitants de Luz-Saint-Sauveur), je fais une première descente jusqu’à la cabane de Mazouaous par le même itinéraire sur une bonne neige, profonde et à peine alourdie. Il y a foule dans le vallon ! Je repeaute pour revenir à proximité du sommet et descendre cette fois-ci plus directement dans le versant N. Les chiffres de 12,5 km et 1200 m de dénivelé et les temps indiqués sont pour l’aller-retour uniquement et n’incluent pas cette remontée/redescente de 450 mètres. Après avoir suivi le même itinéraire pour passer le bois où quelques cailloux affleurent, je traverse dans l’autre sens pour arriver à l’aplomb de Betpouey, visible en contrebas. De pré en pré, la neige s’alourdit progressivement jusqu’au joli village, à la dense concentration de maisons et de ruelles étroites où je mets les skis sur le sac pour rejoindre le parking tout proche.