Visite au Petit Vignemale, prétexte pour visiter la fabuleuse vallée de Gaube et se rapprocher au plus près de la légendaire face Nord du Vignemale : magnifique !
Date: 09/10/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 24 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h45
Temps de descente : 2h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.
Accès : pont d’Espagne (parking payant, 8€ en 2024)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Départ à la frontale dans un grand silence qui m’accompagnera jusqu’au lac de Gaube dont l’itinéraire fléché ne souffre d’aucune ambiguïté. Il n’y a aucun souffle de vent et le Vignemale se reflète parfaitement sous les premières lueurs du jour. A partir de là, cette célèbre face Nord du Vignemale ne quittera plus le paysage.
Pour atteindre le refuge des Oulettes de Gaube, le très bon sentier contourne d’abord le lac par la droite puis remonte la longue vallée de Gaube en alternant très légères montées puis replats. Le refuge est situé dans un cadre exceptionnel au pied de ce lieu mythique : couloir de Gaube, couloir Arlaud-Souriac, éperon Nord et voie des Séracs du Petit Vignemale, face Nord de son grand frère … Je reste de longues minutes sur la terrasse du refuge à contempler ce lieu grandiose dont le soleil vient lécher les parois légèrement saupoudrées.
En attendant de s’y frotter un jour (sic), mon objectif du jour, lui, n’est pas tout proche encore. Le chemin file à l’Ouest en direction de la Hourquette d’Ossoue d’où l’on peut distinguer le refuge de Baysselance un peu plus bas. Une dernière montée facile et cairnée me permet d’atteindre le sommet du Petit Vignemale en compagnie d’un randonneur très sympathique. A la fin de cet été très chaud, les crevasses du glacier d’Ossoue sont béantes et il semble falloir attaquer le glacier par la gauche pour trouver un terrain plus favorable. Combien de temps survivra t-il encore ?
De retour à la Hourquette d’Ossoue avec mon compagnon du jour, nous décidons d’emprunter la moraine qui longe les parois de la face Nord et descend jusqu’à son pied. Malheureusement, espérant une descente rapide dans les éboulis, le terrain encore à l’ombre est totalement gelé et peu confortable. Ce cheminement nous permet toutefois d’observer de très près la voie des Séracs et de profiter un peu plus bas d’une vue privilégiée sur le couloir de Gaube. La personne qui m’accompagne connaît très bien le secteur mais n’en reste pas moins émerveillé trouvant l’endroit différent à chaque fois : je le comprends. Pour l’anecdote, il a fait la Grande Fache douze fois ! La suite de la descente est une formalité et le pont d’Espagne est soudainement beaucoup moins calme que ce matin …