Itinéraire assez skiant dont la fin d’ascension et la boucle par le couloir Ouest pimentent un peu le tout. A faire en fin de saison quand la station a fermé ses portes.
Date : 28/04/2019
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 11 km
Dénivelé positif : 1100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : pente à 35° avant la brèche. Difficultés variées pour le sommet pouvant être accentuées avec l’enneigement : pentes raides en rocher puis en végétation, crête nécessitant les mains.
Accès : la Mongie (choisir le parking du haut ou du bas selon l’itinéraire)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
En bas du télésiège de l’Adour, nous chaussons directement et partons vers le SO puis S pour entrer dans la coume de Porteilh. Personne en vue, nous sommes les premiers de la matinée. Se diriger vers le pas de la Crabe au S puis bifurquer vers l’O pour passer la partie la plus raide. Le vallon suspendu menant à la brèche se dévoile alors. La brèche est défendue par une pente plus raide en très bonnes conditions ce jour-ci. En face, quelques personnes montent vers le Contadé. Nous laissons les skis à la brèche (2635 m) pour le ressaut menant au sommet. Ce dernier peut être plus ou moins complexe selon l’enneigement. Nous partons côté O dans une cheminée rocheuse qui oblique ensuite pour rejoindre la crête.
Nous posons un peu les mains sur la crête peu enneigéejusqu’à la dernière pente : raide et rocheuse sur la gauche, raide et végétale sur la gauche avec quelques plaques de neige. Julien part à droite tandis que j’opte pour les rhododendrons. Arrivée au sommet d’où nous pouvons apercevoir les nombreux skieurs remontant la coume de Porteilh. Pour le retour à la brèche, je chausse les crampons, pas forcément indispensables mais qui m’apportent plus de confort pour la descente. Nous profitons du soleil à la brèche et discutons avec un groupe très sympathique.
Le couloir O est rempli de boulettes de purge très dures car à l’ombre. Nous décidons de tenter le coup quand même. En effet, la descente est assez sportive et il faut viser les zones les moins abîmées pour les virages du couloir à 35/40° avec un passage à 40°. Une fois dans le bat d’Ourdis, il ne reste plus qu’à se laisser glisser jusqu’aux pistes versant Barèges. Nous repeautons jusqu’aux abords du col du Tourmalet pour une dernière descente jusqu’à la voiture.