Virée variée et grandiose : au fur et à mesure que l’on s’élève, la minéralité gagne du terrain pour atteindre son paroxysme au sommet où parois, crêtes découpées et étangs offrent un panorama extraordinaire.
Date: 27/08/2016
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 22 km
Dénivelé positif : 2000 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h45
Temps de descente : 2h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : terrain raide à l’approche du sommet.
Accès : vallée du Lis
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Le refuge de Maupas (2430 m) est idéalement placé au coeur du versant nord du Haut-Luchonnais. Pour l’atteindre, le sentier remonte tout d’abord une belle forêt puis longe un torrent. Dans la forêt, je m’aperçois que j’ai oublié mon appareil photo ; une incursion dans le Haut-Luchonnais sans photo ? Pas question, donc demi-tour. En laissant le chemin montant vers le col de Sacroux, on change de trajectoire en filant vers l’est jusqu’à la cabane de Coume de Prat Long (1872 m) à proximité d’un téléphérique. Nous rejoignons un sentier en lacet dans les éboulis pendant que la vue s’ouvre progressivement. En passant sous une grosse conduite, le joli refuge apparaît avec Crabioules, Lézat et Grand Quayrat à l’arrière plan.
Nous suivons la voie normale du pic de Maupas puis nous bifurquons progressivement vers l’est bien avant la Tusse de Maupas (cairns). Nous dominons le large cirque qui s’étire du lac bleu jusqu’à la muraille sud du pic de Boum où se niche le glacier de Boum qui fait grise mine. En veillant à perdre le moins d’altitude possible, nous traversons ce terrain granitique puis longeons le glacier. Nous contournons l’éperon NE descendant du sommet et remontons le long de l’ancien glacier de Mail Barrat puis dans des pentes mixtes de dalles et éboulis jusqu’à rejoindre les abords de la courte crête menant au sommet. Elle est sans difficultés sauf un pas plus vertical juste avant le sommet.
Au retour, le chien croisé au-dessus du refuge qui nous a accompagné jusqu’au sommet continue de faire des siennes en effrayant les brebis. Les gardiens du refuge (en fait les parents de la gardienne ndlr.) sont heureux de savoir qu’il était avec nous. Après une discussion sympathique autour d’une succulente omelette, il est temps de poursuivre la descente efficace et rapide jusqu’à la voiture.