Ascension classique du pic de Couillac par le cirque de Cagateille pour aller se rappeler les bons souvenirs du petit périple sur la crête frontière et faire découvrir à deux collègues un morceau du Couserans.
Date : 23/06/2018
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 18 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h30
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.
Accès : parking du cirque de Cagateille
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Après le cirque atteint facilement, le chemin se raidit nettement à l’entrée de la forêt (panneau) jusqu’à la bifurcation menant à l’étang de la Hillette ou à l’étang de la Piède côté Turguila. Nous sortons des bois et attaquons une portion moins raide sur de grandes dalles granitiques qui aboutissent à un petit passage de désescalade facile et équipé. De nombreux randonneurs s’arrêtent à l’étang (1812 m) : dans ce cas, ce petit passage est indispensable. Sinon, l’itinéraire balisé et cairné se poursuit, surplombe un moment l’étang et sa forme si particulière, avant de s’en détacher et de rejoindre le port de Couillac (2416 m). Il reste quelques névés mais qui ne posent pas de problème. C’est une superbe journée ensoleillée.
Du port, la crête est aisée jusqu’au sommet (2601 m) défendu par des blocs sur le haut. Durant notre trajet sur la crête frontière, après une nuit au port de Couillac, le pic de Couillac était notre premier sommet de la journée avec comme objectif le port de Marterat que nous avions atteint sous l’orage. Sympathique panorama mais plus intéressant depuis le Certascan, assez proche et presque 300 mètres plus haut. Les pointes hérissées du secteur Trois Comtes – Puntussan paraissent sévères. Pour descendre, nous empruntons l’ancienne corniche pour nous faciliter la tâche et dévaler jusqu’au port de Couillac. Ensuite, nous visons au maximum les névés avant de retrouver le chemin où nous coupons pour aller plus directement à la cabane de la Hillette et faire une pause au bord de l’étang. Retour au parking par le même itinéraire. Mes collègues sont revenus enchantés : de nouveaux adeptes des chemins raides du Couserans ?