Le pic de la Frêche se situe à l’ombre du pic de la Mine, plus connu et plus charismatique. Si la plupart de l’itinéraire est facile, l’accès au sommet est plus délicat et exposé.
Date : 2022/06/20
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 12 km
Dénivelé positif : 1250 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : accès très raide au sommet à partir de 2400 m d’altitude.
Accès : hospice de France (route fermée l’hiver, voir inforoute31)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Une sortie de réeducation pour Lucille qui se remet doucement de ses péripéties pulmonaires. Un groupe de personnes s’apprête à monter en hélicoptère au chantier du nouveau refuge de Vénasque. Nous suivons l’excellent chemin jusqu’au petit laquet avant le refuge (2186 m). À l’est, ces lacets dans la pente herbeuse m’avaient toujours intrigué, il est temps de les emprunter ! Nous rejoignons un petit cirque, le clot des Layrous, sous le pic de la Frêche et le pic de la Mine, précédé des gendarmes impressionnants nommés Bec de Corbeau et Aiguille Morin. Pour aller au pic de la Frêche, il faut laisser le col de la Frêche, bien visible et facile, qui se situe le plus au sud. Au contraire, nous montons à la brèche la plus au nord qui se dévoile au dernier moment. Un peu d’herbe au milieu des rochers facilite la montée avant de remonter le couloir étroit où quelques blocs solides facilitent la progression. Il faut poser un peu les mains à la fin sur du bon rocher. Depuis la brèche, le fil de la crête est très raide. Pour l’éviter, nous partons sur la gauche, versant clot de Layrous pour remonter en diagonale une pente très raide et exposée en terrain à isards. Plus haut, la crête ne réserve pas de mauvaise surprise et amène facilement au sommet en louvoyant de part et d’autre du fil. Néanmoins, les rafales violentes de vent demandaient un peu de prudence.
Du sommet où j’ai réhaussé un peu le cairn qui faisait de la peine, l’angle de vue est original sur les boums de Vénasque. Entre le sarrat de la Frêche et le pic de la Mine, le massif de la Maladeta est bien visible là où la crête s’abaisse un peu. Après être revenus prudemment par le même itinéraire en nous arrêtant de temps à autre sous les coups de boutoir du vent, nous basculons dans le vallon de la Frêche par une autre pente herbeuse abrupte. Un troupeau de brebis est en train de s’installer à proximité du peu de névés restants. À plusieurs reprises, nous avons l’impression qu’un sentier fait son apparition mais ce sont des sentes de brebis qui se perdent ensuite. Pour retrouver facilement le sentier principal, nous restons dans l’axe du vallon. La descente se termine ensuite sans problème jusqu’à l’Hospice de France.