Le pic de la Mina est visible depuis Merens-les-Vals lorsque l’on remonte la vallée vers l’Andore. Il domine la station de Porté Puymorens et offre une solution de repli acceptable lorsque les conditions sont mauvaises comme c’était le cas le jour de notre visite.
Date: 30/04/2017
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 9 km
Dénivelé positif : 700 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 1h30
Temps de descente : 30 min
Conditions et commentaires : très nuageux. Vent fort au sommet.
Difficultés : aucune.
Accès : col de Puymorens
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Après quelques minutes au milieu des nuages tourbillonnants, la station de Porté Puymorens daigne vouloir se montrer. Ouf ! Nous savions que la météo serait médiocre mais espérions tout de même voir plus loin que nos skis ! Le cheminement menant au pic de la Mina est enfantin : rejoindre l’arrivée du télésiège le plus élevé de la station puis prendre pied la large croupe évidente qui monte tranquillement jusqu’au sommet (2683 m). Sauf éventuellement à la fin, il n’y a même pas de conversions à faire. Lorsque la station est ouverte, il doit être préférable de s’éloigner au maximum des pistes et des remontées.
On laisse souvent ces skis quelques mètres sous l’étrange cairn sommital car les rochers affleurent très vite en raison du vent, bel et bien au rendez-vous ce jour-là. Le panorama est bien bouché mais nous pouvons tout de même observer les nombreux couloirs qui jalonnent les cirques de Font Blanca et de Font Negra. La descente se déroule sur une neige croutée infâme et piégeuse sur laquelle il est plus facile d’aller tout droit. Dans un style peu académique donc, nous croisons de nombreuses personnes se dirigeant vers le sommet. Au vu des conditions, nous renonçons à monter au pic de l’Estagnol par un des petits couloirs et retrouvons la voiture satisfaits malgré tout de ce bol d’air.