Du Pic de Sauvegarde, l’allure élancée du Pic de la Mine m’avait fortement donné envie d’aller lui rendre visite. De la Punta Alta, tout semblait sec : direction donc l’hospice de France pour un parcours facile de crêtes face à l’Aneto, aux Posets et au Perdiguère. Magnifique !
Date: 15/11/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 16 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau avec léger voile.
Difficultés : crête aérienne (II) et attention nécessaire au début de la descente.
Accès : hospice de France (route fermée l’hiver, voir inforoute31)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
La voie normale du Pic de la Mine consiste à quitter le chemin entre le refuge et le port de Venasque pour emprunter un petit couloir pierreux puis suivre une crête cairnée en terrain médiocre. La crête Est qui part du pas de l’Escalette ou du port de la Picade est réputée plus fiable et permet de pouvoir logiquement réaliser une boucle. J’entreprends donc la traversée Est – Ouest du Pic de la Mine.
Pour cela, rejoindre tout d’abord les étangs de la Frêche par un excellent sentier (fléché au départ à l’Hospice de France et balisé en jaune). Aux étangs encore à l’ombre au petit matin, je croise de nombreux isards à quelques mètres seulement. A partir de là, le chemin part sur la gauche des étangs, les cairns et un très discret balisage bleu permettent de le suivre très facilement jusqu’au pas de l’Escalette où la vue commence à s’ouvrir. Je décide d’attaquer la crête à partir du port de la Picade en montant sur une pente facile plein Nord.
Jusqu’au Pic de la Mine, le terrain est très régulier et aucun passage particulier n’est à déplorer. C’est de la crapahute où il faut très souvent poser les mains en évoluant parfois sur le fil, parfois de part et d’autre avec seulement quelques passages légèrement aériens. Les quelques pas ne dépassent pas le II et se déroulent sur un rocher plutôt bon même s’il faut se méfier des blocs mobiles. Tout au long du parcours, la vue est géniale ! Après 1 h 15 sur la crête, j’atteins le sommet du Pic de la Mine plus plat que je ne le pensais ! Le panorama est immense, seul le Pic de Sauvegarde bloque un peu la vue côté Ouest. Comment ne pas être émerveillé par le massif de la Maladeta recouvert des premières neiges de la saison ?
Pour la descente, j’emprunte tout d’abord la voie normale puis je bifurque sur la petite crête menant facilement au port de Venasque. J’ai envie de prolonger le plaisir en passant par ce lieu qui m’avait marqué lors de ma première visite : la brume s’était soudainement déchirée laissant apercevoir le Pic d’Aneto et consorts. Accessoirement, j’évite aussi par la même occasion d’envoyer des pierres sur les nombreux randonneurs montant au port de Venasque. Si je n’avais croisé personne jusqu’alors, je retrouve la foule pour une fin de descente agréable sur ce chemin très roulant.
Bonjour,
Je découvre avec bonheur ce parcours.
J’ai grimpe plusieurs fois la Mine, par le couloir nord et descente par le petit col au sud, mais je n’ai jamais tenté la traversée. Grâce à vous, je me promets de le faire! J’ai fait cette course il ya dix jours, le couloir était encore en neige/glace. Un vrai bonheur. La crête est toujours aussi mauvaise et acrobatique.
Cordialement
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Vous allez vous régaler sur cette crête : une vue somptueuse tout le long et l’apothéose en arrivant au sommet. Il faut poser les mains mais on ne sent presque plus en sécurité que sur la voie normale !