Il faut savourer cette extrémité Est du massif de l’Aston qui, en dépit de vallées toujours aussi longues, offre ici des sentiers corrects et continus. Quelques lacs et des crêtes découpées, le secteur du pic de Rulhe et de ses sommets satellites est décidément très séduisant.
Date : 2020/09/08
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 21 km
Dénivelé positif : 1800 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h40 pour le pic de l’Albe
Temps de descente : 1h10 pour le Gros pic de Cazalassis puis 1h25 jusqu’au parking
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : quelques pentes raides autour des sommets.
Accès : piste des Esquerres (piste correcte)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
La vallée du Mourguillou est mignonne mais longuette : étang de Comte (1726 m) au niveau très bas puis le sentier bien marqué (et cairné lorsqu’il traverse des blocs) jusqu’à l’étang de Couart. La crête Albe – Escobes est partiellement visible et montre ses dents comme un chien qui grogne. Il faut le voir pour le Couart. Passé l’étang, la longue montée est oubliée et le charme opère avec un joli enchainement de laquets jusqu’à l’étang de l’Albe (2355 m). La brèche est bien visible au SO du pic de l’Albe. Je passe au déversoir puis entame la longue traversée vers la brèche (2595 m). J’essaie de viser au maximum les rares zones herbeuses parfois présentes au milieu de ces chaos rocheux. Sans aller à la brèche, je commence à prendre de la hauteur dans la face au milieu de pentes herbeuses assez raides mais sans histoire. Je finis par rejoindre la crête débonnaire qui me dépose au sommet. Très belle vue, le pic d’Escobes est somptueux et même l’Aneto est visible entre deux sommets le précédant. Au NO, je repère un cheminement facile qui pourrait convenir pour monter aux pics de Joclar et de Fontargenta situés tous les deux au milieu de crêtes difficiles.
Je descends par le même itinéraire jusqu’à l’étang inférieur d’Albe (2295 m) pour rentrer ensuite par les pics de Cazalassis. Pour cela, je vais suivre un cheminement repéré depuis le pic de l’Albe : passer en dessous du point 2460 m, remonter un court couloir herbeux sous le pic d’Estandérou déposant sur la pale herbeuse évidente qu’il suffit de remonter facilement jusqu’à ce dernier.
La crête jusqu’au sommet principal de Cazalassis est ensuite très facile et seules les zones licheneuses ombragées demandent de l’attention car l’humidité les a rendu glissantes. Le sommet est un enchevêtrement de blocs : ici aussi, belle vue sur certaines sévères arêtes du secteur. Ca rappelle notamment des souvenirs du pic Fourcade… A l’est, malgré son altitude modeste, le pic de Castille se distingue par son altitude modeste.
Le Petit pic de Cazalassis est tout proche : le versant N de la crête est facile puis il faut poser un peu les mains à l’approche du sommet alors que le fil de la crête se fait plus fin. Pour rejoindre le GR10, la crête demande également de poser un peu les mains sur les quelques oscillations jusqu’à la Pyramide de Lherbès. Le sentier est ensuite excellent jusqu’à la vallée du Mourguillou bien plus fréquentée que ce matin ! Une belle matinée en montagne, sauvage et solitaire.