Après une visite l’année dernière au Pic de Batoua, rendez-vous cette fois-ci avec son voisin : le Pic de Lustou, 3000 isolé dont l’étendue du panorama équivaut à la rudesse de la montée.
Date: 31/05/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 13 km
Dénivelé positif : 1650 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h30
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : plutôt beau, mais sommets accrochés.
Difficultés : crête finale légèrement aérienne et accidentée.
Accès : Frédançon (route fermée l’hiver, voir inforoute65)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Le parking de Frédançon se situe dans un très beau cadre et il m’est plaisant de ne pas avoir à parcourir à nouveau la piste menant à l’hospice de Rioumajou, point de départ traditionnel du Pic de Batoua.
Tout d’abord, l’itinéraire suit la piste carrossable, théoriquement fermée, située rive droite du ruisseau de Péguère. Au pont que l’on atteint rapidement, c’est un chaos impressionnant qui apparaît. Une avalanche a tout détruit sur son passage : les arbres et la neige recouvrent le ruisseau sur plusieurs mètres de hauteur. 200 mètres après le pont, je rejoins tant bien que mal le vallon bien marqué du ruisseau de la Piarre qui a lui aussi été touché par l’avalanche. Ce paysage de désolation est vraiment impressionnant et l’avalanche devait être monstrueuse ! Dans un premier temps, le chemin est dans la forêt et surplombe le ruisseau avant de s’en rapprocher et de serpenter dans les branches et troncs arrachés : la progression est difficile.
Après la cascade, le chemin est de plus en plus épargné puis l’est totalement après avoir traversé le ruisseau de la Piarre. Je rejoins ensuite la jolie cabane de Lustou (malheureusement fermée), posée en haut d’un escarpement rocheux. Puis, le long de la Montagne de Bacou, les premières langues de neige font peu à peu leur apparition et permettent de gagner rapidement la base du Pic de Lustou dont les crêtes découpent l’horizon. Il existe plusieurs variantes pour rejoindre l’arête : je choisis la plus évidente qui est d’ailleurs déjà tracée et rejoins l’arête au point 2700 environ.
L’arête mène rapidement au sommet. Elle s’effile légèrement sur les derniers hectomètres mais n’oppose vraiment aucune difficulté. Le panorama au sommet est superbe : Haut Luchonnais, Bachimala, Batoua, Néouvielle, Mont Perdu etc etc…
Descente rapide par le même itinéraire.