Ne soyez pas effrayé par le dénivelé pour atteindre le point culminant du Couserans, la pente est régulière et l’ascension agréable. Le panorama exceptionnel de ce sommet majeur récompense les efforts consentis.
Date: 26/07/2014
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 22 km
Dénivelé positif : 2000 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h45
Temps de descente : 2h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.
Accès : bocard d’Eylie
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Du parking, emprunter la piste en béton pendant quelques instants jusqu’à une bifurcation (1076 m) proche de vieux bâtiments. Quitter la piste pour suivre le GR (balisage rouge et blanc) qui s’élève en lacets dans les bois rive droite du ruisseau d’Urets, jusqu’à la cabane d’Haou (1350 m). Dès le début de la randonnée, deux traileurs nous suivent et nous arriverons au sommet quasiment en même temps. Sans histoire, poursuivre le chemin, souvent en lacets, qui passe à proximité de la cabane de Coumeda (1606 m) puis aboutit au barrage et à la cabane d’Urets (1947 m) où nous faisons une bonne pause.
Nous distinguons le Port d’Urets au fond de la vallée qui se laisse remonter facilement grâce à un bon sentier. A proximité du port, un ou deux passages escarpés sont équipés de câbles mais n’opposent aucune difficulté. Ce doit être plus délicat en présence de neige. Au Port d’Urets (2512 m), la vue se découvre magnifiquement le Sud et l’Ouest, ainsi que le tout proche étang de Montoliu. De plus, une belle cabane (4 places, équipée d’un poêle) en pierres y est présente depuis 2009. Enfin, le Pic de Maubermé nous fait face au Nord-Ouest.
Nous continuons vers l’Ouest par une traversée menant au col de Maubermé (2550 m) puis poursuivons notre demi tour du pic par une sente cairnée qui remonte ensuite un couloir austère d’éboulis où la fatigue se fait sentir. Panorama grandiose (Ariège, Maladeta, Besiberri) qui confirme la réputation de ce sommet. Nous avons enfin visité le point culminant du Couserans, il était temps !
Descente par le même itinéraire.