C’est toujours un plaisir de retourner au pic de Maubermé, point culminant du Couserans et bien reconnaissable depuis toutes les orientations. Plutôt que de suivre la voie normale, tentative par l’arête N et sa tranquillité assurée.
Date : 19/08/2018
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 21 km
Dénivelé positif : 2000 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h10
Temps de descente : 1h20
Conditions et commentaires : beau avec mer de nuages se disloquant.
Difficultés : pentes raides voire inconfortables sur l’arête.
Accès : bocard d’Eylie
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Depuis le bocard d’Eylie, suivre l’excellent chemin jusqu’au barrage d’Urets et la cabane attenante (1947 m). On ne voit pas passer les quelques 1000 mètres de dénivelé. Quitter alors la voie normale du Maubermé et s’engager sur le chemin qui part à flanc vers le NO. Peu avant la cabane de Past, repérer une combe herbeuse et la remonter jusqu’au col herbeux d’Estouère (2095 m), assez raide sur la fin. Apparaît alors l’envers du pic de Maubermé avec le secteur de Tartereau et ses parois inamicales. Je m’engage sur la crête raide et malcommode d’autant plus qu’elle est détrempée par la rosée matinale. Quelques passages nécessitent de mettre les mains. Après environ 200 mètres de progression prudente, le terrain s’assagit : la crête devient plus large et la pente moins prononcée.
Une fois au pic de Garbé (2552 m), les imposants cairns sommitaux du Maubermé sont visibles. Poursuivre sur la crête facile et plutôt horizontale avant un dernier ressaut après lequel je rejoins la crête frontière qui mène sans problème au sommet. Je suis passé au pic de Rouche (2709 m) annoté sur la carte sans même m’en rendre compte. Ca y est, les cairns qui paraissaient si petits tout à l’heure sont un excellent dossier pour une pause bien méritée. Panorama large et étendu qui incite à la divagation sous ce beau soleil estival. Un randonneur ramasse des brins de génépi et un couple d’espagnols vient d’arriver au sommet.
Maintenant que je suis là-haut, il va bien falloir en descendre … Retour par la voie normale tranquillement jusqu’au port d’Urets (2512 m) puis en courant pour rejoindre le bocard d’Eylie, déjà nostalgique et surtout étonné du monde croisé sur la voie normale !