Le Pic de Néouvielle est un objectif facile et rapide. L’associer au Ramougn, son proche voisin, pimente la journée par un cheminement ludique dans un rocher excellent !
Date: 05/07/2014
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 9,5 km
Dénivelé positif : 1000 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h30 pour le Néouvielle.
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : plutôt beau, nuages accrochant les sommets.
Difficultés : petite escalade (II) aérienne.
Accès : lac d’Aubert (péage et route fermée l’hiver, voir inforoute65)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Première incursion dans le massif du Néouvielle et il faut avouer que ça en jette : on devine le travail des glaciers qui ont façonné les crêtes et ces grands bassins désormais rocheux. Du parking, le Néouvielle s’élance fièrement tandis que le Ramougn se confond au premier plan.
Traverser le barrage d’Aubert jusqu’à une bifurcation (2230 m) où il faut laisser le sentier menant au Pas du Gat pour se diriger vers la brèche de la crête d’Aubert (ou brèche de Barris – 2240 m). Nous rencontrons la neige sitôt la brèche passée : elle est molle et nous ne chaussons pas les crampons. Pour aborder le Ramougn par sa voie « normale », nous empruntons les grandes pentes de neige jusqu’au pied de sa crête ouest. Il est possible de rejoindre facilement cette crête en se rapprochant du pic de Néouvielle qui nous surplombe. Toutefois, nous repérons une raide pente neigeuse que nous remontons jusqu’à rencontrer le rocher sur lequel quelques pas (II, III) nous permettent de rejoindre les contreforts du sommet. Sur cette portion, nous apercevons quelques anneaux de rappel sans doute bien pratiques pour descendre directement. Pour terminer, un itinéraire facile (II max.) louvoie dans la face jusqu’au sommet. Vue magnifique sur son voisin tout proche ainsi que sur le lac de Cap de Long.
En quittant le Ramougn, nous continuons sur la crête ouest défendue seulement par une petite taillante en III (qui m’avait un peu impressionné sur le coup) pour aboutir sous le Néouvielle. Nous longeons ce dernier et remontons quelques rampes rocheuses faciles cairnées jusqu’au sommet. Malheureusement, le ciel bâché bouche le panorama mais ce n’est que partie remise car l’étendue du massif nous amènera à y revenir à coup sûr. Descente agréable sur la neige jusqu’à la brèche de la crête d’Aubert, puis sur le chemin jusqu’au parking.
Avec le recul, ce fut une grande fierté d’avoir gravi le Ramougn, presque plus que le pic de Néouvielle. En regardant la carte du massif, la volonté de grouper les deux était tout de suite apparue, motivée par le souhait encore non avoué de gravir tous les 3000 (principaux dans un premier temps) des Pyrénées. Ainsi, à être tout proche, pourquoi ne pas en profiter ? C’est une réflexion que j’ai incluse ensuite au moindre regard sur une carte de montagne. De plus, j’ai compris qu’il était gratifiant de monter sur les sommets « emblématiques » mais qu’il était sans doute encore plus beau de les observer depuis un de leur voisin.
Bonjour, si j’ai bien compris vous avez évitez la taillante a la montée ? Avez vous par hasard une illustration du cheminement emprunté ?
Merci d’avance
Bonjour Maxime,
Désolé je n’ai pas d’illustration du cheminement et même avec une photo trouvée sur le net, je serais bien incapable de dire où nous étions passés exactement. Nous avions évité la taillante sans le vouloir en empruntant un petit couloir bien enneigé sur le bas qui nous avait fait de l’oeil. Puis, lorsque c’était sec, nous avions poser les mains sur du bon rocher pour rejoindre le cheminement normal. Je suis incapable de dire si c’était plus facile que la taillante, probablement pas à la descente en tout cas.