Une belle journée ensoleillée dans la continuité de ce refrain automnal : promenons-nous dans les montagnes (à pied) pendant que la neige n’y est pas.

Date : 2024/11/30
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 17 km
Dénivelé positif : 1700 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h15 jusqu’au pic de Cimet.
Temps de descente : 1h40
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : pentes raides pour le pic de Péjérat.
Accès : forges d’Orlu
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Après la visite des pics de la Camisette et de Balbonne deux auparavant, retour dans la vallée d’Orlu pour la visite d’un des vallons secondaires à proximité de l’étang de Naguille. Peu après le départ où il fait à peine froid, il faut quitter l’itinéraire de l’étang de Naguille au niveau d’une épingle juste à côté de la conduite. Nous passons en dessous, traversons aussitôt le torrent pour trouver le sentier providentiel. Agréable et très bien tracé, il serpente dans la forêt raide et passe à côté d’une belle falaise équipée et légèrement déversante.

Puis, au niveau d’une clairière, nous retrouvons la conduite. À sa droite dans le sens de la montée, le sentier reste excellent avec toujours quelques points vert fluo. Nous émergeons définitivement de la forêt à proximité d’une cabane fermée, cachée derriere un gros bloc et qui a l’air plutôt confortable. Nous découvrons ce vallon confidentiel, tout en longueur jusqu’au col. Au dessus de la cabane, les rhododendrons sont en train de gagner la bataille face à la timide trace qui y serpente. Nous passons ensuite un chaos avec quelques cairns pour aller sur l’autre rive. Après une traversée ascendante dans le gispet jusqu’à une bonne trace, nous décidons de montrer droit vers le pic de Péréjat par une pente herbeuse raide semblant raisonnable.

Pic de Cimet

Hormis quelques traces de neige sur le haut, nous arrivons prudemment mais sans problème sur la crête juste au S du sommet et son cairn imposant, légèrement déporté. Jusqu’au pic des Estagnols, la crête et ses abords sont faciles mais parfois végétatifs : une descente jusqu’à la jasse des Fours puis une remontée ombragée jusqu’à une première pointe. Le pic des Estagnols, coiffé d’un piquet métallique, est tout proche. Depuis le col des Clotes (2260 m), le pic de Cimet est sévère et élancé. Après une traversée agréable, la crête se redresse. Avec la douceur, les pins, les quelques blocs de granit et l’étang de Naguille, nous avons presque l’impression d’être à Cap de Long. La montée est parfois raide mais toujours facile, avec quelques cairns ici et là. Belle vue sur le secteur.

Étang de Naguille depuis le pic de Cimet

De retour sous le sommet, le tirage au sort nous fait opter pour l’option courte plutôt que par la vallée d’Orgeix. Nous descendons donc sans problème à l’étang de Naguille par la rive droite. C’est possible aussi par la rive gauche mais à condition de rester bien haut dès le départ car le torrent devient ensuite encaissé. Nous rencontrons quelques personnes durant la suite de la descente sous le barrage. J’ai écrit ces quelques lignes au bord de l’étang de Naguille, Lucille ayant profité d’un aller-retour pour aller chercher son téléphone oublié au pic de Cimet… 500 mètres de dénivelé en plus tout de même !