Poursuite des balades printanières avec cette visite au pic de Peyrot, situé sur la longue crête entre le pic de l’Aspre et la pique d’Endron, séparant les grands étangs de Gnioure et d’Izourt.
Date : 2024/06/06
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 17 km
Dénivelé positif : 1350 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 1h20
Conditions et commentaires : beau avec bourgeonnements.
Difficultés : aucune.
Accès : centrale de Pradières (parking en contrebas avant la centrale)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Après une tentative avortée au bout d’une heure l’automne dernier, à cause de fièvre et d’une toux incontrôlable, je viens prendre ma revanche avec le même programme en tête. Depuis le grand parking, descendre la route en suivant le GR10 jusqu’à Pradières d’en Bas. Dans le hameau, emprunter la variante du GR10 (panneau) qui permet de couper pour aller plus rapidement à Goulier-Endron sans passer par l’étang d’Izourt. Le chemin monte sur la droite le long de maisons en pierres et pénètre aussitôt dans la forêt. Les lacets sont soutenus jusqu’à retrouver la bifurcation évidente avec le GR10. Face aux sommets frontaliers encore bien enneigés, la longue traversée est plutôt agréable. Les genêts sont en fleurs et les rhododendrons n’en sont pas loin. Je quitte le GR10 au niveau du point 1776 m sous l’orri de Journosque (non visible depuis le chemin) pour partir plein O en direction du col entre pic de Peyrot et pique d’Endron. Peu marqué sur le petit plateau accueillant les orris et quelques enclos, le sentier devient ensuite assez clair. Les lacets sont plaisants jusqu’au col mais un vent chaud parfois fort m’accompagne tout au long de cette partie.
L’étang de Gnioure, presque moutonné à cause du vent, fait son apparition en contrebas. Jusqu’au pic de Peyrot, la large crête, plus longue qu’elle n’en a l’air, ne pose aucun problème. Panorama limité aux sommets du secteur, assez vite bloqué de part et d’autre. Sans surprise, la pique d’Endron est plus intéressante car elle offre un peu plus de recul. Lors de notre visite au pic de l’Aspre, nous avions renoncé à suivre la crête en raison des quelques gouttes qui commençaient à tomber. Je reviens par le même itinéraire jusqu’au GR10 que je suis jusqu’à l’étang d’Izourt où arrivent quelques personnes. Après ce printemps chaotique, l’enneigement est encore bon pour la saison, surtout comparé aux années précédentes. Par exemple, pour le refuge de l’Étang Fourcat, il y a encore de la neige dès la première combe après l’étang d’Izourt.