Monter au Pic de Sauvegarde un week-end du 15 août peut sembler suicidaire mais partir tôt permet d’être tranquille à la montée. Du Port de Venasque, le brouillard se dissipe et dévoile l’imposant massif de la Maladeta : sans doute l’une des plus belles vues des Pyrénées, inoubliable !
Date: 14/08/2014
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 14 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h15
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : mer de nuages un peu au dessus du port de Vénasque.
Difficultés : aucune.
Accès : hospice de France (route fermée l’hiver, voir inforoute31)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
La montée au Port de Vénasque puis au Pic de Sauvegarde ne souffre absolument d’ambiguïté. Principalement en lacets, le très bon chemin remonte la vallée de Vénasque jusqu’au refuge (2248 m), situé autour des Boums (= « lacs » dans le Luchonnais) du Port.
Dans la brume depuis le départ, nous arrivons au Port de Venasque. Nous descendons quelques mètres du côté espagnol puis partons à droite sur le sentier menant au Pic de Sauvegarde. Soudain, le voile se déchire et laisse apercevoir une partie du massif de la Maladeta qui se découvre ensuite totalement. Quel moment !
Au sommet, panorama limpide sur les hauts sommets mais plus tourmenté en dessous en raison du temps maussade dans le bas des vallées. Le Pic de la Mine, belle pointe agressive et élancée, me fait vraiment envie. Les cairns et rochers sommitaux sont recouverts de sculptures givrées, c’est vrai qu’il ne fait vraiment pas chaud pour cette époque.
Nous descendons par le même chemin. Foule au Port de Venasque où je jette un dernier coup d’oeil vers l’Aneto, cette fois-ci bien visible.