Exploration de la haute vallée du Garbet avec l’étang du Garbet, l’étang Bleu partiellement sous les glaces puis le Pic des Trois Comtes et le Pic de Puntussan. C’est long, ça monte, c’est sauvage, c’est le Couserans.

Date: 19/07/2014
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 16 km
Dénivelé positif : 1900 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 5h00 pour le pic de Puntussan.
Temps de descente : 3h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : pas de sentier après l’étang Bleu.
Accès : lacet d’Agneserre
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Du virage d’Agneserre (1140 m), s’enfoncer dans la hêtraie et emprunter un chemin facile jusqu’au cirque de Garbettou (1400 m) où nous pouvons éteindre les frontales. Puis, le chemin traverse le ruisseau du Garbet sur le vaste replat et pénètre à nouveau dans les bois avant de s’orienter vers le sud en direction de l’étang du Garbet (1683 m) que l’on sent tout proche avec le torrent gagnant en intensité. En cette horaire matinale, l’étang et ses abords se réveillent calmement. Souvenirs d’une baignade glaciale l’année précédente où le mental fut mis à rude épreuve.

Nous longeons assez longuement l’étang et croisons quelques pêcheurs avant de s’élever dans une pente raide où le chemin reste évident. Nous prenons de la hauteur et l’étang du Garbet paraît de plus en plus petit. L’étang Bleu (1989 m) est fortement enclavé entre de grandes parois rocheuses. En ce mois de juillet, il est encore partiellement pris par les glaces. Il n’est pas nécessaire de descendre jusqu’à l’étang. Au contraire, dès qu’on l’aperçoit, contourner un petit épaulement où quelques cairns apparaissent et où nous devinons le terrain qui nous attend jusqu’au collet au pied du Pic des Trois Comtes : un mélange d’herbe et de roches lissées par le travail des anciens glaciers. Cette portion aurait mérité davantage de névés, dommage.

Arrivés au collet, accéder au Pic des Trois Comtes n’est qu’une formalité grâce aux gros blocs. La vue vers le massif du Montcalm se découvre et nous faisons un rapide aller-retour au Pic de Puntussan (2682 m) dont le nom m’a toujours inspiré. Nous retournons ensuite au collet avant de replonger vers l’étang Bleu et l’étang du Garbet où nous nous autorisons une petite sieste.