Boucle sympathique, variée et plus courte que celle passant par les lacs de Madamète. Belle vue sur le massif du Néouvielle. Malgré son altitude modeste, le couloir N du pic des Crampettes est très esthétique.
Date : 2022/01/23
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 14 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h30 pour le pic des Crampettes. 3h15 au total pour le pic de Lurtet.
Temps de descente : 45 min
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : couloir N du pic des Crampettes : 300 mètres à 40°
Accès : parking de Tournaboup / Route de Super-Barèges (possibilité de monter sur la route si déneigée)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
J’arrive un peu tard à Luz-Saint-Sauveur au milieu d’une file ininterrompue de véhicules qui monte vers Tournaboup. Heureusement, après la courte piste, le vallon dets Coubous est bien plus calme. De loin, encore à l’ombre, le « mur dets Coubous » paraît très raide et porte bien son nom. Devant, un groupe enchaîne les conversions et refait la trace qui passe finalement plutôt bien avec les couteaux. La sortie du mur marque la rencontre avec le soleil. Il fait instantanément (trop) chaud. Le lac dets Coubous est vraiment un joli site où les pentes jallonnées de sapins du pic de la Touatère donnent particulièrement envie.
À la vue du couloir N du pic des Crampettes, je décide de déroger à mon programme initial qui était de monter uniquement au pic de Lurtet par le facile versant E. Avant de rejoindre le lac, je remonte une courte pente raide vers le S où la neige est tellement cartonnée qu’elle m’oblige à remettre les couteaux que je venais de retirer. Le couloir est évident et bien visible. À la descente du pic de Madamète, j’avais observer des skieurs le descendre et je l’avais gardé en tête. Sur le cône de déjection, la neige est frittée et après une succession de conversions, la pente se raidit et la neige devient plus dure. Je chausse donc les crampons de manière assez inconfortable. Je n’avais pas prévu de le descendre et la qualité de la neige, très irrégulière, finit de m’en convaincre. De temps à autre, une vieille trace m’aide un peu. Je débouche assez vite en haut du couloir où il n’y a pas un souffle d’air. J’ignore comment est la crête jusqu’au pic des Crampettes et décide donc d’aller voir en laissant mes skis. Finalement, le sommet s’atteint facilement et j’aurais pu ensuite descendre facilement pour me diriger vers le pic de Lurtet. Tant pis !
Je retourne donc à la sortie du couloir et descends une courte pente versant S avant de longer pour me rapprocher au maximum du col sous le pic de Lurtet. Je ne repeaute pas et c’est dans une fournaise que je remonte à pied les quelques mètres me séparant du col, orné d’une belle corniche. Sur ma lancée, je poursuis jusqu’au sommet du pic de Lurtet avec les skis sur le sac. Très belle vue sur le massif du Néouvielle. Le secteur du mont Arrouy et ses pentes immaculées est particulièrement esthétique. Je chausse quelques mètres sous le sommet et décide de descendre par la voie normale des topos. Elle passe par le versant N sous le soum det Coucut. Les pentes sont très ombragées et la neige y est restée froide. Hormis du carrelage très bruyant en bas du mur dets Coubous, la suite de la descente est une formalité.