Retour dans la « haute » montagne ariégeoise avec ce petit parcours de crête à cheval entre France et Andorre. Belles ambiances malgré des nuages accrocheurs.
Date : 2021/05/30
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 15 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h pour le pic Nègre de Juclar
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : nuageux.
Difficultés : quelques pentes raides et hors-sentier.
Accès : pla de las Peyres (route fermée l’hiver, voir inforoute09)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Montée aux étangs de Fontargente (2150 m environ) par le chemin dont le détour par la coume de Varilhes m’interroge toujours. Quelques campeurs et pêcheurs à l’étang avant lequel nous sommes sortis de la couche nuageuse même si ça bourgeonne déjà sur les crêtes. Le port de Fontargente (2263 m) est alors tout proche. La crête jusqu’au pic Negre de Juclar est parfois raide mais demeure facile. Au sommet, nous nous demandons si nous continuons sur la crête qui est dans les nuages. Comme le versant andorran reste pour l’instant ensoleillé, nous le rejoignons prudemment (quelques pas de désescalade) et longeons la crête au plus proche avant de remonter au point 2626 sur la carte IGN. Les étangs de Juclar sont magnifiques tandis que le pic d’Escobes, visité l’année dernière, paraît plus austère que jamais. Après une courte éclaircie, c’est dans la purée de pois que nous empruntons la crête facile (y compris la portion rocheuse pouvant laisser dubitatif depuis les étangs de Fontargente) jusqu’au pic Negre de Joclar. Il fait très doux et nous prenons une bonne pause au milieu de trouées fugaces.
Pour la descente, nous revenons à la brèche sous le sommet et descendons vers l’étang de Joclar en rejoignant les névés dès que possible. Il semble aussi possible descendre vers les étangs de Fontargente. De retour sur le bon chemin, c’est du classique pour rentrer au parking. Entre temps, le ciel s’est bâché pour de bon et quelques gouttes nous accompagnent à la fin. En partant, c’est le déluge au niveau du barrage de Laparan.