Visite de ces deux sommets, prétexte pour découvrir le vallon enchanteur de Pouey Trenous. Comme toujours dans ce secteur, le Vignemale en impose.

Date : 2021/08/20
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 18 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : un peu de hors-sentier autour des deux sommets.
Accès : pont d’Espagne (parking payant, 8€ en 2024)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Après deux jours autour de Tuquerouye, nous optons pour une sortie assez courte depuis le Pont d’Espagne. Nous allons au pont de Cayan et suivons la piste de ski de fond. Après le premier lacet, repérer le départ discret du chemin qui s’élève rudement sur 300 mètres de dénivelé. Lorsque la pente s’adoucit et que la forêt s’éclaircit, nous pénétrons dans le vallon de Pouey Trénous. Coincé entre les vallées de Gaube et du Marcadau, ce lieu est enchanteur : quelques pins et des pelouses au milieu desquels serpente le torrent. Quelques chevaux déambulent : eux ont hérité d’une sacrée zone d’estive ! Quel calme ! Cerise sur le gâteau, que dis-je, myrtille sur le gâteau puisque nous marchons le dos courbé pour nous goinfrer. La sente est bien marquée avec de nombreux cairns. Vers 2200 m, l’itinéraire part vers l’E en se rapprochant un peu de la crête découpée des Counillères. En alternant pierriers et zones herbeuses, nous arrivons sous le col Peyrot (2682 m) défendu par une pente plus raide décomposée. Soudaine et marquante découverte du Vignemale en débouchant au col.

Pour le pic des Isardères : direction l’O. L’accès au sommet est rapide et ne pose pas de problème en passant au plus facile de part et d’autre de la crête (majoritairement versant N). Quelques cairns plus rassurants qu’utiles. Vue dégagée sur les massifs du Marcadau et du Vignemale. Retour au col Peyrot par le même itinéraire. Pour le pic Peyrot : en suivant le versant S, rejoindre la crête S du sommet oriental qui nécessite de poser un peu les mains. Vue énorme sur le Vignemale. Pendant la pause, un sérac s’effondre avec fracas sous le couloir de Gaube. Nous retournons au col par la crête en restant majoritairement versant N pour enchaîner les deux autres pointes du pic Peyrot. La descente jusqu’au lac de Chabarrou est directe. Il semble y avoir plusieurs possibilités. Notre ligne de cairns nous a fait descendre droit sur l’étang. Très bel endroit avec une vue limitée car assez enclavé. Le pic Nord de Chabarrou est somptueux.

Durant la descente jusqu’au sentier des Oulettes, nous profitons des derniers instants de calme avant de retrouver la foule jusqu’au Pont d’Espagne et même la cohue à partir du lac de Gaube. C’était prévisible au mois d’août mais je ne pensais pas à ce point, impressionnant. J’ai presque regretté de ne pas être redescendu par l’itinéraire de montée au détriment de cette boucle. C’est le jeu !