Journée hivernale au fond du Luchonnais pour aller visiter enfin ce vallon de Labach, assez connu par les skieurs, donnant accès notamment au pic de Céciré ou au sommet de la Coume de Bourg. Une journée en deux temps : d’abord dans la purée de pois avant une superbe sortie au-dessus des nuages.
Date : 2023/01/28
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 17 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Temps de descente : 45 min
Conditions et commentaires : brouillard puis mer de nuages.
Difficultés : pentes toujours abordables.
Accès : route des granges de Labach (bloqué par la neige)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
L’objectif était d’aller se garer aux granges de Labach. Néanmoins, malgré les pneus neiges, une partie raide aura eu rapidement raison de nous. C’est donc au lacet 994 m (IGN) que nous débutons la journée dans le silence ouaté et brumeux de la forêt saupoudrée. La route est suffisamment enneigée pour monter sans soucis à skis. Nous y apercevons un cerf et quelques biches avant de dépasser le hameau de Labach (1212 m) et ses superbes granges. Une piste nous dépose ensuite au captage d’eau après 6 kilomètres environ. Malgré la petite couche de neige fraîche, une ancienne trace est toujours bien visible, et heureusement ! À côté, la neige est lourde et épaisse, tracer aurait été éreintant. Toujours dans le brouillard épais, difficile de décrire le paysage ou le cheminement mais ce dernier semble évident. Nous ne voyons même pas la cabane de Barguères car la trace reste à proximité du torrent, où un renard qui était en train de boire se précipite pour se cacher dans les rochers.
Entre 1800 et 2000 m, le petit verrou de la voie normale est bien peu enneigé et beaucoup d’arbustes et de rhododendrons dépassent. Nous suivons donc l’ancienne trace qui file vers l’O dans un joli vallon secondaire. Remontée agréable durant laquelle nous émergeons des nuages sous l’oeil de deux isards perchés sur un piton rocheux. Tout est bien blanc mais l’enneigement, même épais à certains endroits, demeure précaire et sans sous-couche à ces altitudes. Il ne faudrait pas un redoux brutal. Une dernière pente plus prononcée nous permet de rejoindre la crête où la vue est magnifique du pic d’Estos à l’Arbizon. Après quelques minutes, nous atteignons un petit dôme (2243 m) où nous nous arrêtons même si j’ai prolongé la trace GPS jusqu’au sommet de la Coume de Bourg. Il est proche mais la partie raide de la crête semble chaotique à skier. Sur de grandes superficies comme vers le pic de Céciré, nous devinons que les touffes d’herbe sont juste là.
Nous descendons par le même itinéraire. Durant un long moment, c’est un régal à skier grâce à la petite couche tombée pendant la nuit. Puis, après être revenu dans le brouillard, moins épais toutefois, la neige devient plus lourde et plus physique. De retour sur la piste, il ne reste qu’à se glisser tranquillement jusqu’à la voiture. Il faudra revenir dans ce vallon !
Batterie épuisée… Pas de photos pour cette sortie.