Premier week-end de ce fameux déconfinement, et face à la météo automnale, nous décidons de rester sage en visant le pic de Céciré par un itinéraire original depuis les granges d’Astau. Il faudra revenir (à ski ?) pour profiter de la vue qui était totalement bouchée vers l’est.
Date : 2020/05/17
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 18 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h50
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : météo automnale avec sommets accrochés et saupoudrage à 2300 m.
Difficultés : pentes herbeuses raides pour la descente du Céciré en boucle.
Accès : granges d’Astau
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
C’est un début ultra classique mais après deux mois sans montagne, même le lac d’Oô un dimanche à 15h m’aurait suffi. Il contente en tout cas de nombreux pêcheurs. Après avoir lamentablement glissé et cassé un bâton, nous quittons le chemin d’Espingo pour rejoindre la hourquette des Hounts Secs (2267 m). Le pic des Spijéoles est fraîchement plâtré et émerge des nuages, magnifique ! Du col, on peut voir le GR10 qui serpente et oscille jusqu’à la coume de Bourg (2272 m), notre prochain objectif. Cheminement agréable sous la crête des pics de Coume Nère et de Subescale à laquelle nous avons renoncé à cause des nuages qui l’accrochent. La montée au sommet de la Coume de Bourg (2367 m) est facile. L’arrivée au pic de Céciré se fait les pieds dans la neige à cause du saupoudrage. Comme depuis le début, c’est plutôt dégagé à l’O mais bouché de l’autre côté et il ne fait vraiment pas chaud.
De retour au sommet de la Coume de Bourg, nous partons sur la crête nord herbeuse en direction de la mail de Castélan. Avant celle-ci, nous prenons une vague sente dans le versant S. Elle disparaît brutalement nous obligeant à en rejoindre une autre après une descente dans l’abrupte pente herbeuse. Cette sente reste marquée et nous permet de rejoindre tranquillement le vallon de Médassoles pas loin d’une cabane fermée de berger. Le chemin descend jusqu’à une seconde cabane (1577 m) qui est quant à elle ouverte. Un bon chemin ramène ensuite au parking. Un plaisir de découvrir ce vallon suspendu et sans doute très peu fréquenté juste au-dessus de la cohue des granges d’Astau.