Avec un faible enneigement, partir de Tournaboup reste une valeur sûre. Même s’il est difficile d’être très original tant ce secteur est parcouru, boucle agréable avec une incursion sauvage dans le vallon du lac Bleu.
Date : 2024/01/20
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 16 km
Dénivelé positif : 1250 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 4h15
Temps de descente : 1h
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : quelques pentes assez raides entre le lac Bleu et le soum de Moutarra. Descente raide sous le sommet.
Accès : parking de Tournaboup / Route de Super-Barèges (possibilité de monter sur la route si déneigée)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Pour cette sortie en groupe, je me suis inspiré de cette jolie boucle que nous avions faite avec Pablo au pic de Barbe agrémentée d’un couloir à la Gassère d’Aoube. Cette fois-ci, direction son proche voisin qui précède le pic d’Ourdégon et son magnifique couloir SE. Alors qu’il y a foule en direction du vallon d’Oncet, c’est un peu plus calme du côté d’Aoube. Après avoir remonté les premières pentes bien peu enneigées, alors qu’un binôme remonte un des couloirs du pic Bédéra, nous continuons vers le col d’Aoube (2369 m) et ses derniers mètres plus raides.
Nous descendons tranquillement vers deux cabanes à proximité du lac Vert, situé juste avant le lac Bleu, sur une fine pellicule de neige fraîche très agréable. Après un repeautage glacial à l’ombre du soum de Moutarra, ld début de la remontée est un peu laborieux. Pour éviter de descendre vers les rives du lac Bleu, nous restons bien à l’E pour passer sous le sommet sans avoir omis de mettre les couteaux. Puis, après une grande traversée, une pente raide en neige dure nous dépose sur des reliefs plus faciles. Plus haut, nous attendons Vivien qui a chaussé les crampons, étant trop limité avec son splitboard sur les pentes raides et fermes. La vue vers la pène det Pourri et ses reliefs rebondis est somptueuse et donne envie d’y faire un tour. Enfin, nous remontons une belle et large pale en neige de printemps jusqu’au sommet. Comme sur la plupart des sommets du secteur, belle vue dégagée vers le massif du Néouvielle avec les sommets de Gavarnie visibles derrière. À l’ombre et vraiment dégarni, le vallon dets Coubous fait pitié.
La descente directe sous le sommet est raide au début et nous sommes obligés de tirer légèrement à gauche pour éviter une partie peu enneigée. Alors que nous hésitons à remonter au point 2253 m pour rejoindre la voie normale du lac de la Lahude, nous choisissons finalement de descendre par la piste de Capet bien visible en contrebas. Bon choix ! En effet, avec une courte remontée à pied, la piste enneigée nous permet de descendre sans problème jusqu’à la route de Barèges. Prudence lorsqu’il y a davantage de neige car nous avons traversé pas mal de petites coulées de purge et la piste traverse parfois des pentes raides.