Belle chevauchée de crêtes face au massif de la Maladeta avant de faire un crochet pour voir passer les coureurs de la Route 3404 (65 km) du Luchon Aneto Trail.
Date : 07/07/2018
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 17 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 4h pour la tuca Blanca de Pomero.
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau puis nuageux voire menaçant.
Difficultés : crête aérienne.
Accès : Artiga de Lin (circulation restreinte de juin à septembre)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
De l’Artiga de Lin (1465 m), un bon sentier amène à proximité de la cabane de Pomero (1850 m) puis au pas de l’Escalette et enfin au port de la Picade (2468 m) pour 1000 m d’ascension très progressive. Bien que peu pentu, le vallon doit être agréable à ski à condition que les pentes qui le dominent soient purgées. L’apparition soudaine du massif de la Maladeta est toujours un enchantement. C’est parti pour 3 kilomètres de crêtes !
D’entrée, le terrain n’est pas roulant en raison des rochers qui entravent le fil de la crête. Je navigue sur le fil ou de part et d’autre (principalement versant SO c’est à dire côté Maladeta) en prenant au plus facile. Il faut poser un peu les mains et l’ambiance est parfois légèrement aérienne, sans plus. Lorsque la crête commence à prendre du dénivelé, je viens buter sur un ressaut rocheux plus vertical que le reste. Je me laisse tenter temporairement par les pentes herbeuses au SO mais vois le fil qui s’éloigne bien plus haut. Au prix d’une escalade très inconfortable dans un mauvais terrain herbeux, je parviens à le retrouver. Fallait-il grimper le ressaut rocheux ou bien continuer à longer sur les pentes herbeuses ? J’ai l’impression que dans ce dernier cas, le fil de la crête s’éloignait inexorablement.
Je rejoins le tuc de Bargues (2633 m) que j’aborde également par les pentes SO mais plus facilement cette fois-ci. Même si les nuages se sont invités à la fête, la vue est très belle sur la crête qui se déroule jusqu’à la Forcanada. Dans un terrain nécessitant toujours de l’attention, descendre au col de Bargues qui domine le lac de Pomero puis passer un ressaut facile avant que le terrain ne devienne brusquement calcaire.
La tuca Blanca de Pomèro est désormais toute proche et ses parois vertigineuses brillent par leur sévérité. Plus facile qu’elle ne le paraissait de loin, une dernière pente en mauvais terrain mène au sommet où le panorama se dévoile à nouveau sous une nouvelle perspective. Après avoir rejoint facilement le col du Toro (2236 m) accompagné au début par une harde d’isards, je renonce à monter à la Malh dera Artiga et descends dans le vallon de l’Escaleta en espérant voir un copain qui participe au trail reliant Luchon au tuc de Molières. Bingo ! Je lui souhaite bon courage pour rentrer à bon port. De retour au col du Toro puis à l’atypique lac deth Coth deth Horo (me trompe-je ou bien il est rare qu’un étang niche à un col de cette manière ?) il ne reste plus que la descente directe jusqu’au parking.
hello clément
j’ai fait la même chose que toi hier en évitant le piton et la remontée sur la crête est effectivement raide.
je me suis embêté à aller en AR sur la pointe sud de la tuca de bargues. Je n’en trouve pas mention ni dans ton CR ni dans celui de Philippe.
Après la Tuceta de bargues, j’ai fait demi-tour, on revient ultra vite par les sentes sous la crête.
Sympa ton blog !
Dino
Salut Dino !
Merci pour ton commentaire, content d’avoir un message de ta part. A l’heure où tu l’as publié, nous devions être qq part sous le pic de Bernat Barrau.
En effet, aucune mention de cette pointe S et je t’avoue que d’emblée, je n’en avais aucun souvenir ! J’ai eu besoin de regarder les photos pour m’en rappeler. Je le note pour une prochaine fois ! De la crête, je présume que tu as pu constater que, sans surprise, les glaciers du massif de la Maladeta ne vont pas mieux.
Clément.
PS : merci, j’essaie de le tenir tant bien que mal à jour.